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Affichage des articles du janvier, 2020

Des mots et plus encore pour les SDF

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Crédit Photo : Zane Lee, Unsplash Qui sont ces hommes et ces femmes que nous ne voyons plus à force de les voir chaque jour en bas de chez nous ? Notre regard se serait-il habitué à la misère ? Fermer les yeux permet sans doute de nous protéger, d’éviter d’affronter notre impuissance. S’enfermer dans une bulle pour ne pas être envahi par la culpabilité. La grande précarité nous renvoie aussi à nos propres peurs. Peur de la différence, peur de l’échec, peur de ne pas agir ou de mal agir. Nous avons déjà tant à faire et si peu de temps pour nous-même, alors pour les autres... Et pourtant, la réalité est là. Difficile de recenser le nombre de personnes sans domicile fixe ou sans abri. La dernière enquête effectuée en 2012 par l’Insee estimait qu’ils étaient alors 143 000, un nombre qui avait bondi de 50% en 11 ans. En 2019, ils seraient 200 000 dont un quart travaille. Ces travailleurs pauvres qui ne gagnent pas suffisamment pour avoir un toit. Des personnes q

En 2020, j'arrête !

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J’arrête quoi au juste ? Tout. Je vais partir vivre sur une ile déserte sans 4G, je me déplacerai dans une pirogue en bois recyclé, je me laverai dans la mer, sans savon, et je mangerai des criquets, non pas de viande, des feuilles. Un vrai retour aux sources, sans pollution, sans déchets… sans rien en fait. Mais là encore, je suis sûre qu’une personne bien intentionnée trouvera matière à critiquer. Trop ceci ou pas assez cela. Car depuis quelques mois, fleurissent sur la toile des reportages et commentaires qui nous culpabilisent quoi que nous fassions. « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. (…) La Terre et l'humanité sont en péril, et nous en sommes tous responsables. » C’est sur ces phrases que Jacques Chirac ouvrait son discours lors du IVème Sommet de la Terre en 2002. Aujourd’hui, la planète brûle et ce n’est plus une métaphore comme en témoignent les graves incendies qui ont ravagé le Brésil et l’Australie. Hormis les cli