Parcours de vie
18 février 2020
Itinéraire d'une communicante engagée.
Vie personnelle et vie professionnelle se croisent et s’influencent mutuellement. Et les hasards de la vie vous emmènent souvent vers des chemins inattendus.
Vie personnelle et vie professionnelle se croisent et s’influencent mutuellement. Et les hasards de la vie vous emmènent souvent vers des chemins inattendus.
Cela a commencé pour moi en 1983. J’ai 15 ans et nous partons vivre à
Abidjan. Premier grand voyage, premières découvertes de nouveaux horizons qui
contribueront à façonner ma personnalité.
Retour en France, prépa HEC, école de commerce, et un stage chez Euro RSCG
qui me conduira à une première carrière dans la communication au sein de deux
grands groupes, CLM BBDO et McCann. 14 ans pendant lesquels j’ai accompagné des
annonceurs comme Canal+, Nespresso, Crédit du Nord, Europcar, Montblanc ou La
Seita.
En 2005, l’association Action Innocence se crée à Paris et cherche sa
directrice de la communication et des partenariats. Et si je mettais mon
expérience auprès de grandes marques au service d’une cause ? D’autant que
celle-ci est nouvelle et particulièrement d’actualité : la protection des
enfants sur Internet dans un contexte de cyber-crimininalité en forte
croissance. Je découvre un sujet passionnant, au cœur des préoccupations de
nombreuses entreprises mais aussi des institutions et des médias. La campagne
« Le masque - N’importe qui peut se cacher derrière un pseudo »
remporte d’ailleurs le premier prix de la communication solidaire en 2006. Les
premiers ateliers de prévention et d’éducation numérique sont également
développés à destination des élèves, des enseignants, des parents et des
professionnels.
Je prends ensuite la direction de l’association, et m’investis pour donner
encore plus de résonnance à la problématique en travaillant en étroite
collaboration avec les pouvoirs publics et les autorités de police et de
gendarmerie, sur les problématiques notamment de cyber-pédopornographie,
d’incitations dangereuses et des jeux en ligne. Je suis invitée à participer à
des conférences, à des groupes de travail (Ministère de la famille, Secrétariat
à l’économie numérique, Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, Forum des Droits
sur l’Internet…) ainsi qu’à des émissions dans les médias, contribuant avec
tous ces partenaires à réguler le monde numérique… même s’il reste encore
beaucoup à faire.
2011, une opportunité familiale m’emmène au Caire où il y tant à faire dans
le milieu associatif. Mon choix se porte sur FACE for Children in Need, une
association belge implantée en Egypte qui gère trois orphelinats et un centre
pour les enfants des rues. Je suis à la fois impressionnée par la qualité des
structures créées, par l’énergie de la fondatrice mais également touchée de
voir à quoi peuvent mener la misère et la détresse. Ils ont besoin d’une
personne pour coordonner la communication et la recherche de fonds entre les
deux pays et pour suivre certains chantiers de rénovation. 4 ans de bénévolat
me permettent de mieux appréhender les complexités socio-économiques locales et
de donner à mon pays d’accueil.
Je rêve de vivre au Maroc… En 2015, celui-ci se réalise. Départ pour
Casablanca. Quelques jours après mon arrivée, j’ai la chance de rencontrer une
femme extraordinaire : Meryeme Bouzidi Laraki. Elle a fondé l’association Sourire
de Reda après la mort par suicide de son fils en vue de lever le voile sur ce
sujet ô combien sensible et d’apporter une aide concrète aux jeunes qui
souffrent souvent dans le silence. Je la rejoins quasi immédiatement comme
directrice. Fortes de nos complémentarités, nous formons pendant 4 ans un
incroyable binôme, agissant pour renforcer les équipes du ch@t en ligne Stop
Silence créé en 2011 afin d’écouter ces adolescents, pour mener des campagnes
de sensibilisation du grand public, organiser des conférences, animer des séances
de prévention dans les établissements scolaires, monter des événements
« fun » parce que travailler dans la prévention du suicide, c’est
avant tout travailler pour la vie, développer la communication digitale et
impliquer des influenceurs marocains pour être au plus près des jeunes… sans
oublier la recherche de partenaires pour soutenir et financer nos
projets. Une expérience professionnelle et humaine intense, inoubliable,
jalonnée de belles rencontres. C’est avec beaucoup d’émotion que j’ai quitté le
Maroc… et les équipes de Sourire de Reda.
Me voici donc à La Réunion. Nouvelle destination et de
nouveaux challenges à relever. Avec un objectif : faire converger mes convictions humanistes, les enjeux
sociaux et sociétaux d’aujourd’hui et les problématiques de communication RSE
des marques.
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