Les réseaux sociaux : une arme de destruction massive
L'actualité nous le rappelle une fois de plus. Peu importe qui il est, ce qu'il représente, ce qu'il a fait. Le sujet n'est pas là. Demain ce sera le tour d'un autre, d'une autre. Vie privée, vie publique. La frontière est si mince. Existe-t-elle même encore ? Combien d'hommes et de femmes sont-ils ainsi cloués au pilori pour une petite phrase, une image dérobée, ou pour le seul fait de publier une photo ou un avis ? Combien d'adolescents se disent meurtris par la violence numérique ? Il suffit de lire les commentaires sur n'importe qu'elle publication pour comprendre que les réseaux sociaux ont libéré la parole jusqu'à la lie. Célèbres ou anonymes, politiques ou civils, jeunes ou adultes, sommes-nous tous condamnés à passer sous les fourches caudines de la toute puissance des nouveaux médias ? Devons-nous rester tapis dans l'ombre pour ne pas risquer la vindicte populaire ? Exposer sa vie, c'est s'exposer au regard