Calendrier de l'Avent inversé : une vraie ou fausse bonne idée ?
L'idée est bienveillante : prendre une boîte vide et y déposer chaque jour un produit de première nécessité, de la nourriture pour l'offrir ensuite le 25 décembre à une personne démunie ou à une association.
Une manière d'apprendre aux enfants à donner plutôt qu'à recevoir, mais aussi de rappeler qu'au-delà de son origine religieuse, Noël devrait être un moment de partage plus qu'une fête commerciale.
On ne peut que saluer cet élan de générosité. Néanmoins, certaines associations mettent en garde sur le risque de ne pas répondre aux réels besoins si cette initiative n'est pas encadrée.
Donner c'est bien - cela permet de s'aider soi-même tout en aidant les autres, mais ceci est un autre débat - mais c'est encore mieux si le résultat est vraiment utile.
Une piste pour y réussir : se rapprocher d'associations de terrain qui sont les mieux placées pour savoir ce dont elles manquent le plus. Ça leur évitera de collecter des choses qu'elles ont déjà en quantité et qu'elles ne peuvent écouler. Même principe si c'est pour quelqu'un dans la rue : lui demander ce qui lui ferait plaisir. Il préfèrera peut-être une écharpe à une deuxième paire de gants, un plat chaud à un sandwich.
Au passage, rappelons-nous qu'un sourire, un mot, un geste, ne coûtent rien mais qu'ils peuvent faire beaucoup.
Et n'oublions pas que ceux qui luttent contre la pauvreté ont besoin de bénévoles toute l'année pour mener à bien leur actions.
La solidarité ne s'arrête pas le 26 décembre.
Véronique Fima
Réflexion Durable
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